Evènements en Egypte de notre envoyée spéciale Léa Ricot

Publié le par islamumcogitas

Tous les yeux son braqués vers l’Egypte. La « communauté internationale » met en scène depuis le 25 janvier un long métrage.

Le Conseil Supérieur Mafieux des Forces Armées Egyptiennes ou CSMFAE (prototype de celui des pays « frères » l’Algérie et la Syrie pour ne citer que ces deux pays) a tenu une réunion au Caire et s‘est résolu à établir en permanence des réunions afin de consolider leurs privilèges, à protéger les biens si durement spolier à la population, à défendre les intérêts de leurs « patrons » et à empêcher coûte que coûte que des bouseux, des abrutis de manifestants puissent accéder à un quelconque changement existentiel. Quant au départ de leur ami et associé le parrain archi-milliardaire Hosni Moubarak que ces esclaves égyptiens scandent depuis deux semaines, il en est hors de question.

Dans le centre du Caire, Place Tahrir, foyer de la contestation, un officier supérieur, porte-parole du CSMFAE a affirmé aux révoltés que tout ce qu'ils désiraient ne pourrait être garanti : on ne touche pas au business des Généraux. Longue vie au régime militaro-industriel ! 

Au Ministère égyptien on a déclaré à la BBC que de source officieuse le CSMFAE sur ordre de la « communauté internationale » que le président Moubarak pourrait éventuellement renoncer au poste de Pharaon, avoir l’immunité pour les crimes commis durant ces trente dernières années, conserver ses anciens privilèges, une rente à vie à lui et à sa famille et enfin d’être libre de fructifier comme bon lui semble les 70 milliards de dollars qu’il détient un bienfait de la « communauté internationale » pour bons et loyaux services rendus.

A la télévision égyptienne le Ministère a expliqué que pour le moment le Pharaon est toujours en poste et conserve tous ses pouvoirs, ajoutant que les esclaves égyptiens finiront par se lasser, être dégoutés et  être chassés par le reste de la population servile lasse de cette rébellion.

La situation sera incessamment clarifiée par les armes s’il le faut, a-t-on ajouté de source officieuse. L’armée attend le moindre prétexte de la part des ces émeutes pour les éradiquer, quitte à « allumer » l’étincelle du brasier.

Publié dans Discours

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